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Au-delà du "milieu" parisien, qui est le décor de ses principaux romans, Francis Carco trouve son inspiration dans l'argot des bagnards, le Paris de François Villon tel qu'il peut le reconstituer d'après documents, L'Egypte...
Dans Huit jours à Séville, il nous donne à voir les coutumes, les lieux, les femmes et les hommes de cette ville, parfois avec une prose raffinée lorsqu'il décrit les monuments, parfois aussi avec sa prédilection habituelle pour les détails un peu glauques :
" - Vous serez mieux ici pour boire, dit-elle. Asseyez-vous.
Les femmes se rangèrent et nous nous installâmes près d'elles, sans parler. L'une était colossale et dévorait un morceau de morue dont le papier huileux étalé sur la table puait la friture froide. L'autre, une naine, paraissait totalement abrutie." (p. 45).
